CA de février & échanges – buzz

Compte rendu de la réunion du Conseil d’Administration du Club de la presse 83 — Jeudi 11/02/2016

Le président Dominique DABIN ouvre la réunion par l’annonce de l’annulation du congrès UCP2F de TOURS, officialisée le matin même par le président national, Jean-Marc CANOVA. Seule la réunion plénière est maintenue. Manque d’inscriptions pour le congrès.

« Les métiers de la presse sont à l’image de la société, elle-même chahutée, désemparée, angoissée sur son avenir. Et puis le thème du débat, « La Langue : respect » parait surréaliste en regard des problèmes vitaux qui se posent à la presse écrite, face aux regroupements économiques et à la déferlante des projets technologiques…» commente Dominique Dabin !

Dominique annonce son intention d’assister à l’A.G. de TOURS à la fois par respect pour les confrères venus en nombre à PORQUEROLLES et pour présenter sa candidature au bureau national dans le but de porter un ou d’autres projets.

Après quelques échanges sur le site du club, sont abordées les questions relatives à l’activité du Club

  • Les Rencontres Littéraires de Cavalaire furent un réel succès à mettre à l’actif de sa cheville ouvrière, Jean-Marie de Peretti. Les primo-écrivains du golfe et les libraires y ont répondu présent : le soutien du club de la presse devra être renouvelé pour cette manifestation qui favorise notre enracinement sur ce territoire.
  • Le forum des métiers à l’Université. Le vendredi 18 mars à l’UFR de Lettres et Sciences Humaines, pour lequel se sont portés volontaires : Dominique Pedinielli, Nathalie Barrère, Patrick Issartier, Jean-Marie de Peretti, Jean-Philippe Lamarche et Gérard Normand.
  • Journées de la presse à l’école. Sophie Acarias et Gérard Normand ont participé le vendredi 5 février à une rencontre avec des élèves de première au lycée St Joseph, La Cordeille. Les divers aspects de la profession de journaliste étaient au programme ainsi que quelques conseils pour la maquette et la rédaction d’une revue de l’école en cours de préparation. Dominique Dabin et Yves Merens seront à Claret le 15 mars. Patrick Issartier, Jean-Marie de Peretti et Gérard Normand seront au lycée du Golf Hôtel à Hyères, le 22 mars
  • Visibilité du Club de la Presse 83 – Brainstorming sur les moyens de favoriser la visibilité du Club auprès des institutions et des entreprises locales ou départementales. Nathalie Barrère s’implique en proposant un plan d’actions pour initier un lobbying efficace. Sont déjà sur la table : Jeudi 24 mars 2016 : « L’Avant-Première Bacchus » Rencontre sur le site de Bacchus, place d’Armes à Toulon, à partir de 19H00 (site privatisé au profit des entreprises et associations) pour une dégustation des vins et produits du terroir, la dégustation est gratuite, les verres millésimés, obligatoires, sont offerts par le club. (+ Petite surprise à la clé) Après la dégustation on se retrouve autour d’une table d’un restaurant partenaire du salon pour un repas convivial (de l’ordre de 20 à 25 €). Jeudi 16 juin à Toulon : « Rendez-vous des Média » Avec les média du var…Var-Matin, France TV info, Métropole, info83.fr, JBM Annonces, Radio Mistral FM et le CADASE pour la formation, en présence d’un ancien directeur d’une grande imprimerie nationale (Le Monde, Les Echos)… Vendredi 21 octobre à Grimaud: « Economie et Géopolitique » Avec une sommité dans ce domaine et Jean-Paul Delevoye, ancien médiateur de la République et président du Conseil économique et social… Une date reste à déterminer pour un débat, à l’aéroport de La Môle autour de la sécurité aérienne (Jean-Marie de Peretti)

Version pdf du Compte rendu de la réunion du Conseil établi par le secrétaire général.

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10 Comments

  1. Suite à son message d’introduction, le président DABIN nous a fait parvenir ce texte explicatif :

    Folie circonflexe
    Surréalisme?
    Je persiste et je signe.
    Je comprends très bien que toute vérité ne soit pas bonne à dire et qu’elle puisse blesser ceux qui se sentent visés. Sauf que mes propos ne visaient personne en particulier et surtout pas celles et ceux qui ont tenté d’organiser un congrès de Tours cohérent et pertinent . En vain malheureusement et il faudra bien que l’Union des Clubs de la presse en fouille les vraies raisons pour prouver sa légitimité existentielle. C’est le chantier de demain.
    Surréalisme?
    Oui, de voir une profession en déshérence déontologique, en quête de modèle économique, en pleine turbulence technologique, en doute de ses méthodes d’investigation, s’arroger une question qui concerne l’Education nationale, l’Académie française et les cruciverbistes. Le débat circonflexe sur l’orthographe et notre langue a toute sa place dans nos médias. Mais il rend fou comme le titrait le Nouvel Observateur la semaine passée. En ressuscitant la querelle des anciens et des modernes, des conservateurs contre les progressistes, de la messe en latin ou de l’école en grec, quelques beaux esprits droite-gauche compliquent une réforme dont le but n’est que de simplifier l’orthographe. Que la presse reflète, éclaire et commente, oui bien-entendu.
    Mais qu’elle choisisse le camp de la dictée magistrale à l’heure des smileys, qu’elle reste statufiée dans l’imparfait du subjonctif, c’est-à-dire à l’âge de pierre, quand la langue se débraille, est-ce bien son rôle, est-ce bien l’essentiel aujourd’hui, est-ce son coeur de métier?
    Surréalisme ?
    Si oui, il faut vite déchirer sa carte de presse et rejoindre les bancs de l’Académie et ses pythies de la suffisance subjonctive. Si non, on peut toujours s’interroger (avec deux r) sur les questions qui tourmentent notre profession.
    Au fait, la Liberté de la presse, qu’est-ce qu’on fait?

    Dominique Dabin

  2. Message qui n’a pas laissé de marbre notre ami Philippe Tallois :
    A l’évidence tu n’as pas compris quel était le sujet. Peut-être le projet de modification de la langue française, survenu après le choix du débat, t’a-t-il induit en erreur. Le sujet de Tours est tout simplement le respect de la langue française et de l’orthographe par les journalistes. Cela fait partie des fondamentaux et s’il n’y a plus de correcteurs cela devient le rôle des secrétaires de rédaction et des correcteurs d’y veiller. Le public censé trouver dans la presse une information vérifiée, claire, fiable a tendance à se fier également au vocabulaire employé et à respecter la chose écrite ou même parlée.
    Il n’est pas admissible que l’orthographe soit maltraitée par ceux qui ont pour ambition d’être lus ou entendus, et que l’on puisse lire ou entendre que telle présence à tel endroit dénote (je le lis ou l’entend tous les jours) au lieu de détonne et que l’on ait pu lire dans Nice-Matin un « major d’homme » ou encore les « hauts vents » pour les auvents de telle exposition, me parait affligeant. Je tiens à ta disposition un florilège des faux sens et contresens le plus souvent employés. La langue est un moyen de communication censé réunir toute une communauté autour des mêmes mots ayant le même sens. Si veiller à cela devient secondaire je pense que les approximations vont se généraliser.
    Philippe Tallois

  3. Réponse de Dominique à Philippe :
    A l’évidence tu n’as pas compris mon propos. Mais tu apportes de l’eau à mon moulin et t’en remercie.
    Sur la forme, j’ai toujours été le défenseur des règles d’expression. Leur application et surtout leur respect devraient aller de soi. Mais il s’agit là d’une question d’enseignement, de formation , de recrutement des futurs journalistes. Les médias et les organismes professionnels ne sont pas des écoles bis.
    Sur le fond, je persiste. Une profession en crise a d’autres urgences aujourd’hui que de pointer les fautes d’orthographe de quelques journalistes qui médiocratisent un métier dont ils ne sont pas dignes. Le choix des sujets, des méthodes, des supports etc, me paraissent, à moi comme aux journalistes qui m’entourent, prioritaires. A ce propos, le Liberté d’expression, on fait quoi ?
    Dominique Dabin

  4. Philippe répond à Dominique :
    Liberté d’expression : voir le programme des Assises du journalisme qui se tiennent à Tours également juste avant notre plénière. Devons-nous refaire la même chose pour marquer notre territoire ?
    Certes les circonstances actuelles reposent le problème en des termes devant prendre en compte l’état d’urgence, sachant néanmoins que pour lire pas mal de titres quotidiennement je ne perçois pas vraiment de censure ni d’entorses évidentes à la liberté de la Presse mais je ne veux pas entrer dans ce débat aujourd’hui. La question était: pour la première fois l’UPF et l’UCP2F vont mener un atelier en commun. Que partagent les deux Unions qui n’occupent pas les autres? La réponse m’a paru évidente et il ne s’agit pas de choisir entre fromage et dessert. Un article peut et doit être agréable à lire, fiable, documenté et le respect de l’orthographe n’est pas incompatible. Ayant eu une formation, celle du CFJ, qui fait référence j’ai continué à recevoir des leçons de mes rédacteurs en chef à Europe 1 et j’en ai tenu compte. Si un journaliste n’est pas capable de retenir du premier coup une correction qui lui est indiquée, il doit faire un autre métier d’autant qu’on peut se poser la question sur sa capacité d’écoute concernant des sujets de fond.
    Si un journaliste dont les écrits sont appelés à être entièrement pris en considération – à défaut de faire totalement référence- ne peut pas s’empêcher d’utiliser un mot à la place d’un autre, sa place à lui n’est pas dans une rédaction. Je me répète: le but d’une langue commune est de permettre à tous de communiquer en donnant le même sens aux mots. Si tu estimes que le rédacteur en chef n’est pas dans son rôle s’il doit amener ses journalistes à s’exprimer correctement il faut peut être se montrer plus sélectif à l’embauche -que sais-je- mais peut-être certains rédacteurs en chef devraient-ils eux même réviser leurs fondamentaux, dont l’usage des bons mots à la bonne place fait partie. J’ajoute que le mauvais usage de la langue française et la pratique des faux sens et des contre sens préjudiciable à la bonne compréhension de l’information n’est plus malheureusement le fait de quelques journalistes seulement. Je le lis et je l’entend tous les jours. Lorsque je suis allé aux réunions de l’association des lecteurs de Nice-Matin, j’ai constaté que de simples lecteurs (je ne les avais pas « conditionnés » auparavant) s’en plaignaient.
    Si la situation ne se dégradait pas d’année en année, et si je n’avais pas rencontré chez une majorité de jeunes journalistes francophones africains la préoccupation de bien écrire, en même temps que celle d’expliquer et de dénoncer quand il le faut, je n’estimerais pas comme je le pense qu’il y a urgence en France, surtout lorsque l’internet a très vite fait de répercuter…beaucoup de choses déformées.
    Dans les fondamentaux du métier il y a la rigueur en toutes choses et il n’est pas insurmontable de l’observer en tous points, d’être vigilant pour tout, de l’orthographe à la liberté de la presse.
    Philippe Tallois

  5. Les amis,

    Le joli pas de deux entre Dominique Dabin et Philippe Tallois m’a beaucoup intéressé. A fleurets mouchetés, avec élégance, les choses sont dites !
    Néanmoins, si je peux me permettre, après une modeste carrière de reporter à la Dépêche du Midi, Var Matin, Corse Matin et Nice Matin, je constate un océan de divergences entre les positions des deux ténors.
    Faut-il souligner que je me sens plus proche de l’ancien rédacteur en chef de Nice Matin qui a toujours montré un grand sens de la recherche, de l’innovation, de l’excellence, de la qualité et du détail tout en collant à la réalité du quotidien qui est l’essence même de notre métier.
    Les grandes idées, un certain idéal, le respect de l’histoire ne sont pas incompatibles avec les contraintes d’un métier qui part à la dérive.
    Aujourd’hui, à l’aube d’un chaos annoncé, le problème de l’orthographe est un phénomène à la marge. A corriger de toute urgence bien évidemment. Mais n’est-ce pas à l’école de la République de faire son travail traumatisée par la volonté d’un (ou des) gouvernement de gommer quelques accents, voyelles ou consonnes ? Aux parents de ne pas baisser les bras. Sur ce plan là, le souci d’une rédaction n’est pas de corriger mais d’être plus attentive voire sévère dans son recrutement. Un de mes combats à l’école de journalisme que j’ai la joie d’animer et fréquenter se situe là.
    Mais de grâce, faut-il disserter de ce sujet lors d’un rassemblement national ? Les journalistes se sentent-ils concernés alors que les journaux peinent à exister et ferment les uns après les autres ? Carrière en bandoulière, retraite en poche, je ne me sens pas assez égoïste pour ne pas me préoccuper du sort des jeunes livrés à la boulimie de quelques gros carnets de chèque empilant les plans sociaux, les réductions d’effectif, un format et une pagination réduits à la portion congrue.
    La patrie de la presse est en danger et on veut me parler de quelques fautes de français. N’allons pas chercher ailleurs les raisons d’un congrès décapité. Regardons la vérité en face même si elle est dérangeante.
    Du papier au numérique, voilà un combat qui me parle même si je fais partie des « vieux » qui adoraient caresser la page ou entendre le bruit d’une feuille légère comme le vent.
    Des salaires en berne aux stagiaires qui ne sont jamais payés mais royalement exploités, voilà une autre anomalie contre laquelle on doit s’insurger.
    Des rédactions aux ordres du capital ou de la politique, voilà de quoi faire hurler un congrès de gens responsables.
    Des titulaires qui écrivent à partir de dépêches ou devant un écran de télévision parce que l’argent part dans d’autres poches, voilà l’objet d’un courroux qui doit prendre de l’ampleur. et remuer notre petit confort.
    Des stars qui annoncent la mort d’un Martin Bouygues sans vérifier l’information pour gagner à tout prix la course de vitesse au scoop ou des interviews « bidonnés », levez le doigt pour participer à un atelier amenant ces corrections ! Et pour lutter contre une télévision devenue référence mais tirant trop souvent vers le bas pour cause d’audimat.
    Après la télé-réalité qui envoie des sportifs se faire tuer en hélicoptères pour amuser la galerie, le journalisme-réalité me dérange, me bouleverse, me rend malade.
    Voilà des pistes qui me sortiraient du cocon et du confort de mon Var béni par la nature pour aller à Tours ou au bout du monde. Voilà des sujets que j’ai envie de creuser (et il y en a tant d’autres) pour monter des barricades contre le cynisme et l’incompétence. Voilà des idées qui nous permettraient d’êtres des passeurs de mémoire et de passion. D’être dignes de nos ainés.
    Oui je suis fier aujourd’hui de gambader aujourd’hui avec Dominique Dabin sur les routes du sud et d’animer un club de la presse 83 qui se réveille. Oui je suis fier de remettre en marche une équipe où se rencontrent des gens différents et tellement riches.
    Non je ne désespère pas d’un avenir qu’il faut réinventer et ne pas tomber en enfer. Le combat est rude. Mais le combat est là.
    Amitié

    Yves Mérens

  6. salut yves,
    bravo pour cet élan lyrique qui m’a profondément touché et qui remet en cause les fondamentaux de notre beau métier
    à tous je souhaite une semaine ensoleillée, ici dans le midi, le temps se détraque aussi vite qu’il se remet d’aplomb
    jean-marie v. de peretti

  7. A Tous et plus spécialement au dernier contributeur.
    Tout d’abord je salue l’effort de synthèse mais me dois de faire quelques mises au point. Pourquoi ne serait-on pas capables de mener de front plusieurs combats, surtout lorsqu’ils ne se situent pas sur le même terrain ?
    L’atelier consacré au respect de la langue française par les journalistes n’était pas le seul et lui imputer le désintérêt des clubs et de leurs adhérents me paraît pour le moins excessif. J’ajoute que cet atelier était le premier à réunir l’Union des Clubs de la Presse de France et Francophones et l’Union de la Presse Francophones, les deux seules associations professionnelles ayant pour cadre et en principe préoccupation commune le Français comme vecteur de l’information. « A la marge » quand un milliard d’humains seront francophones en 2050 et s’informeront en Français ?
    Ensuite, tout en partageant les craintes que nous avons tous quant aux conditions d’exercice de la profession, qui sommes nous pour vouloir ajouter une couche personnelle à des Assises qui auront réuni la veille nombre de signatures, de confrères faisant référence, de spécialistes, de représentants d’organisations syndicales et professionnelles depuis mars 2007 ? C’était alors à Lille et j’y avais contribué. Son sérieux et son champ d’investigations n’ont fait que croître depuis. Pour reprendre les mêmes thèmes que les Assises le lendemain-même allions-nous apporter une touche déterminante ? Devions nous en quelque sorte marquer notre territoire ? Quant au « rassemblement national » auquel tu fais allusion Yves, je ne pense pas qu’il soit au même niveau que celui des Assises sans vouloir renier mon appartenance ni mes responsabilités passées à l’UCP2F.
    Nous avons des points de convergence. La responsabilité de l’éducation nationale est majeure mais doit-on, comme les parents trop souvent, se défausser entièrement sur les enseignants…ou les ministres ? Alors oui tu as raison de dire que l’on devrait être plus attentif voire sévère dans le recrutement pratiqué dans les rédactions. Après tout on ne doit pas avoir de scrupules à écarter quelqu’un, pour sa méconnaissance d’une langue à travers laquelle il ambitionne de s’adresser au plus grand nombre. Hélas le mal a gagné parfois la hiérarchie et tous les rédacteurs en chef ou secrétaires de rédaction qui en sont entre autres les gardiens ne sont pas eux-mêmes au niveau souhaitable.
    Pourquoi délaisser une cause, l’orthographe et la pratique de la langue française, quand on peut défendre en même temps l’ensemble des fondamentaux du métier ?
    Mes cinq premières années de pratique,à Europe 1 après le CFJ, m’ont enrichi des remarques et conseils dispensés par les rédacteurs en chef, chefs de services et grands reporters qui ont su en même temps m’enseigner la rigueur dans l’enquête et dans la manière de restituer l’information à travers un langage clair, simple écartant les termes exclusivement techniques et administratifs qui reprennent place actuellement dans le langage journalistique.
    Expliquer à un jeune journaliste que tâche et tache n’a pas la même signification et que dénoter ne veut pas dire la même chose que détoner n’est pas chronophage et a rarement besoin d’être répété. Ayant procédé ainsi au démarrage d’une nouvelle radio Medi 1 à Tanger comme rédacteur en chef et formateur de jeunes marocains et de retour des années plus tard sur les lieux, l’un de mes « élèves » devenu un ancien m’a rappelé certaines de mes remarques. Il n’avait pas oublié. On peut aussi rédiger un pense bête sous forme d’une petite fiche limitée aux erreurs courantes car c’est bien connu, trop d’informations en même temps tuent l’information. Quelques fautes de Français dis-tu ? Celles que je viens de citer sont quotidiennes. La crédibilité du journaliste implique aussi par exemple qu’il n’écorche pas le nom d’une ville ou d’un lieu familier de son public et lorsqu’il aborde un sujet un peu technique qu’il ne se livre pas à des simplifications excessives susceptibles de faire bondir certains de ceux auxquels il s’adresse. Au passage, dire que l’on a « envoyé des sportifs se faire tuer en hélicoptère » est pour le moins excessif et dans ce cas la passion l’emporte sur l’analyse et peut choquer. Cet accident dû à la faute d’un des pilotes aurait pu se produire dans d’autres circonstances et si la responsabilité de la société d’hélico peut être engagée on n’a pas le droit de dire qu’on a envoyé sciemment des sportifs de renom au casse-pipe.
    Cela dit nos points d’accord sur les bonnes pratiques et nos coups de gueule contre la diffusion d’information non recoupées, non vérifiées voire bidonnées nous sont communs mais bon dieu pourquoi cette sélection dans les dérives à combattre ?
    Yves a su « élever intelligemment le débat » as-tu dit Dominique. Certes il est toujours bon de prendre de la hauteur et je regrette à tes yeux d’avoir semblé évoluer au ras des pâquerettes mais il ne faut pas oublier de garder les pieds sur terre et de savoir, aussi, agir là où l’on a prise.
    En toute confraternité
    Philippe Tallois

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