Les crayons de la République

Les islamistes radicaux ont deux ennemis: l’École et la Presse.

L’École parce qu’elle dispense les principes et les valeurs de notre République, sa laïcité, sa culture.

La Presse parce qu’elle est le dernier rempart de la liberté d’expression.

267 vies massacrées depuis 2012, de Toulouse à Conflans en passant par Charlie, le Bataclan et la promenade de Nice.

22 attentas abominables et autant de crues émotionnelles.

Huit ans de rassemblements et d’hommages orchestrés par un état croupion, dans un silence assourdissant alors que la France décomposée rêve d’un réveil.

Après Samuel Paty, qui? Malheureusement, la peur n’a pas encore changé de camp…

La Presse, si souvent vilipendée, parfois à bon escient, n’a pas déserté ce terrain là, celui du courage. 

Journalistes debout face à l’obscurantisme, dessinateurs qui savent appuyer le trait là où il fait mal avec humour et pertinence. Toujours plus Charlie ces caricatures qui tels des coups de poing à la une ont montré qu’elles avaient plus de force, plus d’impact que n’importe quel discours. Les barbares assassins les trouveront toujours, et partout, sur leur chemin. 

La presse ne désarmera pas ses crayons.

Dans ce contexte, le Club de la Presse du Var s’honore d’accueillir le 29 octobre à Toulon, le fondateur de Cartooning for Peace, Plantu qu’on ne présente plus.

Édito de Dominique Dabin

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