Stop et encore…

Stop et encore…

La journée mondiale de la liberté de la presse tombe en pleines turbulences. Comme si l’obscurantisme de nombreux pays ne suffisait pas, comme si les risques du métier aux frontières du terrorisme n’étaient pas suffisants, le journaliste d’ici est devenu le bouc émissaire de tous les maux.

Diabolisé, harcelé, bousculé au gré de cette campagne.
Des politiques pour mieux cacher leurs responsabilités, le font siffler, huer parfois, dans leurs meetings, d’autres refusent de l’accréditer, d’autres veulent l’encadrer d’un ordre, d’autres le traitent d’espion….
Cette escalade provocatrice dans la défiance est inqualifiable et inacceptable. Pour que chacun ait le droit de savoir et de comprendre, le journaliste a le droit d’informer en toute indépendance. C’est la base de la démocratie. C’est la défense des  libertés.
Les Clubs de la Presse défendent ces principes, soutiennent les journalistes d’ici et d’ailleurs et combattent celles et ceux qui bafouent leur indépendance professionnelle et déontologique.
Dominique DABIN

 

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