Traverser l’espace avant l’image

Daniel Bombert,  nous fait le plaisir d’une invitation le Samedi 3 juin à la Librairie Charlemagne  à 10 heures pour une séance de dédicace suivie d’un apéritif.
Ceux qui ne connaissent pas Daniel tomberont sous le charme de cette personne qui, tel un jardinier est capable de semer en vous un germe qui vous pousse à apprécier le beau et qu’il vous suffira de cultiver pour transmettre à votre tour.

Daniel Bombert a créé la collection « Modernités Latines », dans lequel prend place cet ouvrage  : un ensemble de travaux et de ressources autour des caractéristiques du modernisme dans les pays latins d’Europe et d’Amérique du Sud. La collection se consacre à des caractéristiques qui en effacent le risque totalitaire constaté dans d’autres cultures : volonté d’épure, mais respect de l’histoire, fusion avec la nature, ouverture à la spiritualité, qui en renforcent le caractère universel. Les arts plastiques, l’architecture, l’urbanisme sont tout autant concernés que les arts vivants, comme ici la danse.

Journaliste engagé dans l’action sociale et dans l’action culturelle, il est l’auteur de textes sur l’art contemporain et les évolutions sociétales (il a notamment présidé Archaos et dirigé la Ligue Varoise de Prévention, développé l’audiovisuel à Châteauvallon, fait des passages au Secrétariat Général du Centre National d’Art Contemporain de Grenoble – le Magasin, à la Direction des Affaires Culturelles de la Ville d’Antony). moderniteslatines@orange.fr


 Les écrits sur la danse sont rares, les écrits de chorégraphes aussi : c’est pourtant le sujet de « Pascaline Richtarch-Castellani : traverser l’espace, avant l’image ».

On y découvre l’histoire des 39 pièces chorégraphiques de Pascaline Richtarch-Castellani, depuis « Sans Ailes » (Musée de Toulon, 1983), jusqu’aux curieux objets qu’elle produit aujourd’hui  et dont on pourrait dire que ce sont des installations chorégraphiques qui ouvrent à la lecture de l’oeuvre de peintres tout  en s’y inscrivant.

Pascaline Richtarch-Castellani a créé un style, une langue chorégraphique singulière : absolument contemporaine, où quelques angles intègrent l’histoire, dont elle ne fait pas table rase – avec un regard critique, parfois amusé. Où le rapport à la nature est cru, tout en recherchant une pureté limpide.

Il y a là tout ce qu’il faut pour comprendre l’histoire de ce passage singulier du corps physique à l’espace du corps image.

Des notes de travail, des dessins, des gestes poétiques, des photographies, des essais théoriques…

Une multitude de personnages et de symboles : Poulenc, Rosella Hightower, Stéphane Hessel, une Alfa-Roméo décapotable, bien d’autres, des peintres, des plasticiens, des cinéastes, des musiciens, des écrivains…

On lira dans ce volume également des écrits : du psychiatre Michel Delage, du critique Philippe Franco, du musicien Serge Gonnet, de l’écrivain Jacques Serena, de la cinéaste Isabelle Singer, développés à l’occasion de travaux partagés avec la chorégraphe.

L’oeuvre de Pascaline Richtarch-Castellani contribue à démontrer que la danse est bien un art majeur, et, de surcroît, qu’elle ouvre à la lecture de tous les autres.

« Pascaline Richtarch-Castellani : traverser l’image, avant l’espace », de Daniel Bombert, Modernités Latines, 132 pages, 9,50 €

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